On va savoir si les Dogues ont trouvé leur second souffle
Le programme à venir du LOSC donne des sueurs froides à son entraîneur. « C'est une première, je n'ai jamais connu ça, ni en tant que joueur, ni en tant que coach. Ce n'est pas loin d'être un rythme inhumain », déplore Rudi Garcia. D'ici au 23 décembre et le début officiel de la trêve de Noël, les Lillois ont neuf rendez-vous prévus, sept en Ligue 1 et deux en Ligue Europa.
« Cette accumulation de matchs est d'autant plus gênante qu'elle intervient à une époque de l'année où les terrains vont devenir plus difficiles », ajoute le coach, qui estime avoir déjà suffisamment commenté les incohérences du calendrier.
Première équipe à gagner dans l'Hérault ?
Pour mener à bien ce drôle de marathon qui débute ce soir à Montpellier, un étonnant promu, le LOSC entend s'appuyer sur ce qu'il a montré lors de ses deux dernières sorties en championnat, à Grenoble et face à Bordeaux, avec à la clé deux victoires qui lui ont permis de s'éloigner de la zone de relégation. « L'idéal serait en effet de poursuivre notre bonne série. Nous sommes quatorzièmes, mais il n'est pas trop tard pour combler l'écart avec pas mal d'autres équipes devant nous », note Eden Hazard, le jeune international belge.
Pour Lille, il s'agit en effet de ne plus lambiner en chemin. L'équipe de Rudi Garcia, qui a raté son début de saison, est encore loin des objectifs affichés. Mais un match référence guide désormais sa réflexion, à savoir celui contre Bordeaux. « Ce qu'on a réussi face au champion, peu d'équipes y parviendront », souligne Eden Hazard. « On n'était pas loin du match idéal », renchérit le défenseur Mathieu Debuchy.
Ce soir, face à un adversaire dont le nom est beaucoup moins ronflant, les Lillois devront donc prouver que ce succès d'estime n'était pas qu'un feu de paille, que leur saison est enfin bel et bien lancée. « Quand on sort d'une victoire méritée contre le leader, on peut redouter un relâchement.
Mais, honnêtement, par rapport à ce que je ressens du groupe, je ne pense pas que cela se produira. Sur la confiance du moment, je pense qu'on est capables de faire un bon match à Montpellier. Et vous connaissez ma philosophie : si on joue bien, normalement, on gagne », avance Rudi Garcia.
S'ils y parviennent, les Lillois seraient les premiers à faire chuter les Héraultais sur leur terre. Le club du truculent « Loulou » Nicollin, qui a retrouvé l'élite l'été dernier après un purgatoire de quatre ans en Ligue 2, est en effet invaincu dans son antre de La Mosson. « On est un peu surpris de les voir si haut. Mais s'ils y sont, c'est qu'ils le méritent », fait remarquer Mathieu Debuchy. Aux Lillois de montrer qu'eux aussi ils peuvent viser plus haut. •
« Cette accumulation de matchs est d'autant plus gênante qu'elle intervient à une époque de l'année où les terrains vont devenir plus difficiles », ajoute le coach, qui estime avoir déjà suffisamment commenté les incohérences du calendrier.
Première équipe à gagner dans l'Hérault ?
Pour mener à bien ce drôle de marathon qui débute ce soir à Montpellier, un étonnant promu, le LOSC entend s'appuyer sur ce qu'il a montré lors de ses deux dernières sorties en championnat, à Grenoble et face à Bordeaux, avec à la clé deux victoires qui lui ont permis de s'éloigner de la zone de relégation. « L'idéal serait en effet de poursuivre notre bonne série. Nous sommes quatorzièmes, mais il n'est pas trop tard pour combler l'écart avec pas mal d'autres équipes devant nous », note Eden Hazard, le jeune international belge.
Pour Lille, il s'agit en effet de ne plus lambiner en chemin. L'équipe de Rudi Garcia, qui a raté son début de saison, est encore loin des objectifs affichés. Mais un match référence guide désormais sa réflexion, à savoir celui contre Bordeaux. « Ce qu'on a réussi face au champion, peu d'équipes y parviendront », souligne Eden Hazard. « On n'était pas loin du match idéal », renchérit le défenseur Mathieu Debuchy.
Ce soir, face à un adversaire dont le nom est beaucoup moins ronflant, les Lillois devront donc prouver que ce succès d'estime n'était pas qu'un feu de paille, que leur saison est enfin bel et bien lancée. « Quand on sort d'une victoire méritée contre le leader, on peut redouter un relâchement.
Mais, honnêtement, par rapport à ce que je ressens du groupe, je ne pense pas que cela se produira. Sur la confiance du moment, je pense qu'on est capables de faire un bon match à Montpellier. Et vous connaissez ma philosophie : si on joue bien, normalement, on gagne », avance Rudi Garcia.
S'ils y parviennent, les Lillois seraient les premiers à faire chuter les Héraultais sur leur terre. Le club du truculent « Loulou » Nicollin, qui a retrouvé l'élite l'été dernier après un purgatoire de quatre ans en Ligue 2, est en effet invaincu dans son antre de La Mosson. « On est un peu surpris de les voir si haut. Mais s'ils y sont, c'est qu'ils le méritent », fait remarquer Mathieu Debuchy. Aux Lillois de montrer qu'eux aussi ils peuvent viser plus haut. •
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